La lmp et la lmnp sont tous deux des projets locatifs issus de l’initiative de l’Etat en vue d’alléger les charges d’impôts. Les intérêts et les points faibles de ces deux systèmes seront abordés dans cet article. La lmp offre les meilleures perspectives de franchise fiscale, tandis que la lmnp joue la carte de la sécurité.
Une diversité d’options d’exonération fiscale
En France, le ministre des impôts a mis en œuvre les conditions d’une fiscalité plus légère et motivante. Le lmp et le lmnp figurent au top des mesures de défiscalisation les plus vulgarisées. La franchise fiscale s’établit par l’engagement de louer un bâtiment avec tous les meubles désirés, pour permettre à l’occupant d’y vivre de manière décente et confortable. Nombre de contribuables hésitent entre la location professionnelle et la location non professionnelle. Avant d’arrêter votre verdict, il vous faudra poser les bonnes questions : Quel est votre profil professionnel ou votre situation financière ? En quoi reposent les opportunités d’exonération fiscale de chaque dispositif ? Qu’en est-il de la sûreté du retour d’investissement ?
Le profil professionnel
La lmnp est l’option d’exemption fiscale la plus commode. Elle n’exige pas le critère d’un revenu locatif florissant, soit au-dessus de 23 000 euros, ni l’obligation de percevoir des bénéfices industriels et commerciaux supérieurs à 50% des autres rentrées numéraires du ménage. Si la personne a l’intention ferme de s’investir dans le marché locatif, en en faisant une véritable locomotive de revenu, la lmp est l’option qu’on lui conseille. Mais si la part des autres activités dans la surface financière est prépondérante, la lmp serait impossible sans une conversion drastique des moyens de subsistance.
Le retour d’investissement
La location en meublé professionnel dissimule des pièges sournois. Sans négliger la barrière à l’entrée liée au montant considérable de l’investissement, la lmp peut être interprétée comme un gros risque pour les ménages à revenu moyen qui devraient consacrer une fraction majeure de leur budget à l’affaire de location. Or, la prudence conseille de ne pas mettre les œufs dans le même panier. Le plafond du chiffre d’affaire n’est pas facile à atteindre. Du coup, le loueur a intérêt à ce que la somme annuelle des loyers excède les 23 000 euros, en cas de vacances de la maison ou de réparations éventuelles. En effet, le loueur en meublé professionnel court le risque de voir effondrer ses espoirs de profit, en cas de non atteinte de la rentabilité théorique.
L’exemption fiscale
Hormis ces réserves, il faut avouer que les privilèges fiscaux de la lmp sont indéniables. La lmnp est moins risqué mais fiscalement moins attractif tandis que la lmp procure des gains notables, en échange d’un risque accru.